La France fait partie des pays où étudier est économiquement plus abordable.
L'Europe, avec sa richesse culturelle et ses institutions éducatives renommées, attire des étudiants du monde entier. Mais combien coûte l'enseignement supérieur dans des pays tels que la France, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Allemagne ?
En France, les universités publiques se distinguent par leur accessibilité surprenante, demandant des frais annuels de moins de 200 euros pour une licence et d’environ 300 euros pour un master, avec des opportunités de bourses.
Outre-Manche, malgré la notoriété d'Oxford et de Cambridge, les frais en Angleterre varient de 9 000 à 12 000 livres sterling par an, accompagnés de possibilités de bourses et de prêts. L'Espagne offre une éducation abordable avec des frais moyens oscillant entre 680 et 1 280 euros par an, agrémentés de programmes de bourses destinés aux étudiants internationaux. En Allemagne, de nombreux Länder proposent des licences sans frais, avec des contributions administratives symboliques, tandis que les coûts des études de master et de doctorat restent compétitifs (environ 300 euros). La Norvège, en revanche, se distingue en offrant une éducation supérieure gratuite pour tous, nationaux et internationaux.
La Suède et la Finlande aussi imposent des frais modérés, bien que le coût de la vie puisse être élevé. En Écosse, les frais pour les étudiants européens varient considérablement, avec des institutions comme la Robert Gordon University affichant des coûts annuels compris entre 5 000 et 6 750 livres sterling.
Au-delà du continent européen, l'Australie et la Nouvelle-Zélande demeurent des destinations attrayantes, bien que leur attrait soit accompagné de défis financiers. En Australie, les frais se situent entre 15 000 et 30 000 dollars australiens par an, avec des coûts de subsistance mensuelle s'élevant à 1 000 à 1 500 dollars. Des bourses sont disponibles pour atténuer ce fardeau financier. En Nouvelle-Zélande, les frais annuels varient de 20 000 à 25 000 dollars néo-zélandais, avec des dépenses de subsistance similaires à l'Australie.
Malgré de nombreuses opportunités de bourses, dont les modalités diffèrent fortement d’un pays à l’autre, les aides financières sont rarement suffisantes. Quel que soit le pays d’accueil, il est souvent nécessaire de trouver un emploi à combiner avec ses études.
Faire ses études à l’étranger reste néanmoins une opportunité unique en termes d’enrichissement culturel et linguistique. De quoi donner la bougeotte : à toutes les échelles (française, européenne, mondiale), le nombre d’étudiants internationaux n’a jamais été aussi élevé, et devrait continuer de croître dans les prochaines années.
Simone MAZZILLI
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