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Le leadership féminin au Brésil

C’est durant l’examen national du Enem au Brésil, qui a eu lieu en novembre 2023, que le ministère de l'éducation nationale brésilienne a pu constater un grand pourcentage de jeunes femmes inscrites, représentant au total plus de 2,4 millions de participantes.



En effet, l’examen national du cycle secondaire, plus connu sous le nom de Enem au Brésil, a vu son taux de 2023 être représenté à 60, 3% par des jeunes femmes tandis que les hommes ne représentent que 38,7 % du total des inscriptions effectuées pour ce premier tour, avec des tranches d’âges variables, réparties entre 17 à 30 ans.

Ce sont les résultats de la recherche de l’égalité des genres, qui aujourd’hui est bien présente sur la voie de l’éducation. Des jeunes et moins jeunes consacrent plusieurs mois de l’année pour finir cette dernière étape dans le but, pour certains, de poursuivre dans des études supérieures. Une clé qui encourage le leadership féminin au Brésil, car le Enem, pour ces jeunes filles, est vu comme une opportunité d’investissement dans leurs futurs, avec un but en tête, l’amélioration de leurs niveaux de vie et ainsi une plus grande stabilité financière.

Parmi les inscrits, plus de 620 000 sont encore en seconde ou première et voient l’examen comme un examen blanc, un entraînement pour ceux qui les attendent plus tard. Pour de nombreux étudiants, l’essentiel est de pouvoir déstresser, ne pas se laisser emporter par l’anxiété et bien sûr d’arriver à l’heure. C’est en vue de cela que le professeur Marcos Marinho du collège du district fédéral donne des conseils sur la façon de gérer leur stress durant ces moments « respirer profondément, bien dormir et manger sainement. Arriver à l'avance sur place, organiser le matériel, éviter les conversations négatives et établir un rythme approprié » voilà les clés pour bien réussir son examen selon lui. Un investissement qui portera ses fruits dans l’économie du pays pour les années à venir comme nous le dit Gina Vieira, spécialiste de l’Homme et professeure : « Nous avons déjà suffisamment de recherches qui signalent qu'investir dans les femmes et les groupes historiquement exclus apporte beaucoup de gains non seulement pour les femmes et ces groupes, mais pour les familles, les communautés, le territoire où ces personnes ont une incidence, donc les gains sont pour la société dans son ensemble ».


Lindsay DOS SANTOS INGLIS

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