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LE HIP- HOP AU CENTRE DE CLERMONT-FERRAND

Le mardi 7 novembre marqua le début du 26ème anniversaire du festival Les Trans ’urbaines. L’association Prémudanse et le chorégraphe Mourad Merzouki ont uni leurs forces pour mettre en avant la danse hip-hop, avec une variété d’animation allant de la battle de danse au spectacle poétique, une vraie tempête créative qui est mise en valeur durant une semaine entière.


Cela fait maintenant 26 ans que l’association favorise et diffuse les pratiques artistiques urbaines avec le plus grand nombre à la Maison de la Culture dans la ville de Clermont-Ferrand, en mettant sous les feux des projecteurs le hip-hop et ses diverses dimensions. Une pratique qui dû s’imposer durant des générations pour être valorisée. Des danseurs, des chorégraphes et des compagnies reconnues ou méconnues du public se présentent tout au long de la semaine.


Un univers artistique rempli d'énergie, aux multiples facettes et en constante évolution, qui aujourd'hui intègre des jeux, du beatmaking, du beatboxing afin d’englober un public plus large. Pour chaque représentation artistique, une thématique différente sera présentée. Réparties un peu partout dans la ville de Clermont, ces représentations sont une visite de l’imaginaire qui exalte tout un art, à travers des chorégraphies intenses et percutantes.


Cinq spectacles de prestige, le premier « Sous le poids des plumes » avec l’interprétation de quatre danseurs qui, dans un jeu de théâtre corporel et de manipulation, arrivent à retranscrire leurs origines et leurs doutes dans un développement d’espace.

Ensuite seront présentés deux solos « Yaay et Les ombres » où Abdou N’Gom et Antoinette Gomis, danseurs et chorégraphes, cherchent à rendre hommage à leurs parents et leurs racines dans un spectacle rempli de douceur, raconté par les mouvements d’un corps.

Puis, le danseur et chorégraphe Mourad Merzouki ainsi que les danseurs de la compagnie Käfig, se laissent emporter dans un corps à corps avec le vent « Le zéphyr » donnant forme à leurs imaginaires.

Cependant, c’est Bouziane Bouteldja qui nous propose la pièce la plus époustouflante de cet ensemble, avec un questionnement sur l’histoire de l’immigration et les divers horizons qui peuvent se présenter durant ce processus, un vécu personnel avec « Rupture ».

Le dernier, qui n’en reste pas moins important, les « Battles » qui permettent aux artistes de montrer au public tout leur potentiel, dans une énergie brute qui rassemble des danseurs de tous les horizons sous les yeux du jury, un spectacle qui clôture l’événement en beauté.


Lindsay DOS SANTOS INGLIS


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