Lors des négociations annuelles obligatoires (NAO) avec les syndicats, la direction de la SNCF a proposé une augmentation moyenne des salaires de 4,6 % pour l'année 2024. Pour les bas salaires, la hausse pourrait aller jusqu’à 7,2 % dans le but de réduire les inégalités au sein de l'entreprise.
Cette annonce, fait suite à une après-midi de discussions avec les représentants syndicaux. Selon Philippe Bru, DRH du groupe SNCF, cela témoigne d’une volonté de reconnaître l'importance du travail des cheminots, et de valoriser leur contribution au bon fonctionnement du service ferroviaire.
Si les organisations syndicales ont salué cette proposition comme un pas dans la bonne direction, elles soulignent également que d’autres discussions restent nécessaires, notamment sur les conditions de travail. Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots, l’assure : « nous avons beaucoup de revendications ».
Dans un contexte de grandes réformes au sein du groupe, alors que celui-ci cherche à la fois à améliorer sa compétitivité et à attirer et fidéliser de nouveaux salariés, les derniers jours de négociation s’annoncent tendus. Certains agitent même le spectre d’une grève lors des vacances de Noël.
Les syndicats ont jusqu’au 22 novembre pour ratifier l’accord proposé.
Piruza ANTONYAN
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