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La polémique sur l’antisémitisme à Harvard

En plein conflit Israélo-palestinien, la présidente de Harvard, Claudine Gay, risque de perdre son poste pour une prise de parole.



Suite aux nombreuses manifestations pro-Palestine qui ont eu lieu récemment, le conflit continue de battre, mettant tous les pays dans une situation de désaccord. Une partie de la population est en faveur de la Palestine et l’autre en faveur de l’Israël. C’est donc à cette occasion que, Claudine Gay, première présidente afro-américaine de la prestigieuse université Harvard, pris la parole en expliquant que le fait d’apporter son soutien à la Palestine ne garantit pas pour autant une qualification d’antisémite. Une étudiante s’est exprimée sur le sujet en affirmant qu’une université comme Harvard ne devrait pas se trouver dans une situation telle que celle-ci et qu’il faudrait « mettre la barre plus haut ».

Suite à cela, les propos de Claudine Gay ont été qualifiés comme étant ambivalents. Elle s’est donc retrouvée dans une situation très délicate, l’obligeant à se présenter auprès du Congrès. C’est alors qu’elle a reçu le soutien d’environ 700 personnes, qui considèrent injuste la façon dont ses propos ont été interprétés et la politisation de ses propos faite par des parlementaires du Congrès et de l'Israël. Ryan Enos, professeur de sciences politiques et l'un des 700 soutiens de Mme Gay, explique que "personne ne devrait politiser ces questions très graves (...) de la guerre au Moyen-Orient où des milliers de personnes meurent".

Comme dans tous conflits, il existe bien évidemment des groupuscules radicaux. Il y a donc un groupe radical juif nommé « Jewish National Project » qui défile dans les rues avec un camion publicitaire accusant Claudine Gay d’antisémitisme. De même que pour certaines personnes telles que Tad Elmer, un retraité de Cambridge, les universités ne devraient pas donner leur avis sur les questions politiques. « Je ne vois pas pourquoi elles ressentent le besoin de donner leur avis sur les affaires du monde. Qu'elles éduquent les étudiants », accuse-t-il.


Sabine NDENDJI ESSAME


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