Le mardi 21 novembre, le parquet général de Toulouse a décidé de juger Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse Delphine, âgée de 33 ans, portée disparue depuis le 16 décembre 2020. Ses avocats ont fait appel le mercredi 22 novembre.
Après le réquisitoire définitif rendu au début de novembre, le parquet de Toulouse a relevé que les charges à l’encontre de Cédric Jubillar d’avoir commis le meurtre de son épouse Delphine étaient suffisantes. C’est ce mardi 21 novembre que le parquet a décrété que Cédric serait renvoyé devant la cours d’assises pour le meurtre de son épouse.
"L'ordonnance de mise en accusation a été rendue. Il est impossible à ce jour d'indiquer à quelle la date cette affaire sera fixée", a annoncé Franck Rastoul, le procureur général de la cour d'appel de Toulouse. Le procès se déroulera devant la cour d'assises du Tarn à Albi.
Considérant leur client innocent, les trois avocats de Cédric Jubillar ont fait appel du renvoi de leur client devant la cour d’assises du Tarn le mercredi 22 novembre.
Incarcéré depuis le 18 juin 2021, le peintre en bâtiment nie toute responsabilité. Cependant, les preuves sont accablantes, car à l’époque, le couple de deux enfants était en instance de séparation, Cédric ne cessait d’épier le téléphone de Delphine, il ne supportait pas la décision de divorce prise par celle-ci. Il avait aussi appris que sa femme avait un amant avec qui elle envisageait de refaire sa vie. Ensuite, Delphine a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 en plein couvre-feu lié au Covid-19. Et lors de sa disparition, il n’a pas eu d’engouement pour la chercher selon le faible nombre de pas enregistré par le podomètre de son téléphone.
Selon une source judiciaire, le procès devant la cour d’assises du Tarn aura lieu probablement fin 2024 ou début 2025.
Article rédigé par: Alexia Medza Minto’o
25 Novembre 2023
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