Dans l’imaginaire collectif, la fin de l’année rime avec les fêtes, le chocolat, la famille, ou encore la chaleur d’un bon feu de cheminée. Mais c’est aussi une période charnière pour les étudiants : les partiels qui approchent, les dossiers qui se multiplient, les révisions qui s’intensifient… Tout ça peut bien entendu provoquer du stress qui peut paralyser la concentration et impacter la santé mentale. Voici quelques astuces pour s’apaiser :
1) Reconnaître que la période de Noël n’est pas bien vécue par tout le monde et déculpabiliser
Pour les personnes ayant un passé tumultueux, des traumatismes ou des conflits avec leur famille, les fêtes de Noël peuvent être un moment difficile à passer. Il faut doucement apprendre à l’accepter et essayer d’envisager les choses autrement. La famille n’est pas forcément constituée de personnes du même sang : votre famille peut être vos animaux, votre conjoint, vos amis… Et même vos plantes ! Célébrez ce que vous souhaitez célébrer. Vous pouvez aussi prendre du temps pour vous. C’est important pour garder l’esprit serein en cette période.
2) Respirer !
Un classique qu’on rabâche constamment aux personnes qui stressent, et pourtant c’est très vrai : la respiration régulière permet de s’apaiser et de reprendre le contrôle sur soi. Certaines applications comme « PranaBreath » peuvent vous accompagner dans le processus. Prenez 5 minutes, posez-vous dans un endroit où vous vous sentez à l’aise et respirez, inspirez plusieurs fois en essayant un maximum de vous vider la tête ou, si ce n’est pas possible, d’orienter vos pensées vers des idées positives. Autre astuce : essayez de sortir prendre l’air régulièrement. Une bonne marche entre deux dossiers pour s’oxygéner l’esprit ne peut que faire du bien.
3) Se créer un cocon et des petits rituels
Bougies, tisane, musique, guirlandes, film doudou, temps seul… Essayez de trouver ce qui fonctionne pour vous en fonction de votre personnalité. Prenez soin de vous : accordez-vous des récompenses, faites des pauses, cuisinez… L’espace est important aussi : on gère mieux le stress quand on se sent en sécurité, chez soi.
4) Mieux comprendre son stress
Le stress n’est pas forcément 100 % négatif : c’est une émotion comme les autres qui doit être écoutée et comprise. Essayez de décrypter la situation, posez-vous et demandez-vous pourquoi vous réagissez comme cela. Est-il possible d’éviter cette montée de stress la prochaine fois ? Ce stress est-il dû à une période ponctuelle ou correspond-t-il à des problèmes plus profonds et durables ?
5) Écrire
Graver ses pensées sur les pages d’un journal ou d’une feuille à arracher et brûler ou jeter ensuite est un excellent moyen de prendre de la distance avec vos émotions et vos pensées intrusives.
6) Consulter ou avoir recours aux plantes selon la gravité de la chose
Si le stress est un problème récurrent qui prend racine dans tous les domaines de votre vie, n’hésitez pas à consulter un psychologue. Il existe des aides et selon certaines conditions consultables sur le site https://monpsy.sante.gouv.fr/ vous pouvez vous faire rembourser certaines séances. Il existe aussi des consultations gratuites au Service de Santé Universitaires joignable au 04 73 34 97 20. Vous pouvez aussi trouver des Euphytose pour une dizaine d’euros la boîte de 180 comprimés en pharmacie. C’est un médicament sans ordonnance à base de plantes (aubépine, ballote, passiflore, valériane) qui aide à soulager un épisode de stress important et favorise l’endormissement (ATTENTION : ce médicament est déconseillé si vous conduisez car il peut provoquer la somnolence).
7) En parler à une personne de confiance qui pourra améliorer un peu la situation
Les câlins d’une personne qu’on aime ou essayer de dédramatiser la situation avec l’aide d’un proche sont des solutions qui peuvent aider à apaiser temporairement le stress.
8) Accepter qu’on est humain et que tout ne peut pas être parfait, qu’on peut toujours rattraper une journée moins productive
On peut toujours essayer de trouver des solutions, de rattraper ce qui semble irrattrapable : ce n’est pas parce que vous fonctionnez différemment que vous n’avez pas de valeur, ce n’est pas parce que vous n’avez pas réussi à travailler un ou plusieurs jours que vous êtes nul et que vous allez rater votre année, non. Le temps que vous prenez vous vous reposer, pour souffler n’est jamais du temps perdu. Personne n’est parfait, il faut essayer d’accepter ses moments de doute et d’échec comme faisant partie du processus. Vous continuez d’essayer, et c’est déjà tres bien.
Coralie PLOUGONVEN
Comments