L’autopsie de Justine Vayrac, disparue depuis le dimanche 23 octobre et retrouvée morte ce jeudi 27 octobre, indiquerait qu’elle ait été battue avant d’être étranglée.
L'autopsie de Justine Vayrac a révélé qu'elle est morte étranglée rapporte franceinfo ce lundi. Les résultats des analyses destinées à savoir si la victime a été droguée ne sont pas encore connus. Des examens sont également toujours en cours pour déterminer si la jeune femme a été violée. L'agriculteur de 21 ans qui a avoué le meurtre en garde à vue a été mis en examen et incarcéré.
La version du "coup de poing" remise en question
Les résultats de cette autopsie viennent mettre de la lumière sur les circonstances exactes et le déroulé du meurtre de Justine Vayrac. Jusqu'à présent, le procureur de Limoges avait seulement indiqué jeudi que la victime avait reçu une "pluralité de coups au niveau de la face dont au moins un avec une arme contondante", selon les premières constatations.
Le principal suspect, lui, n'a avoué qu'un seul "coup de poing, ce qui aurait occasionné le décès" de la jeune femme, avait ajouté le procureur. Il a expliqué néanmoins s'être servi d'un "engin agricole" pour "enfouir le corps" en forêt.
La jeune femme de 20 ans a disparu dimanche dernier, après avoir été vue pour une dernière fois vers 4h du matin près d'une discothèque de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, où elle avait passé la soirée. Deux jours après sa disparition, un ouvrier agricole de 21 ans a été interpellé et placé en garde à vue, avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire.
Analyses en cours pour déterminer s'il y a eu viol
Il a rapidement reconnu l'avoir tuée à son domicile après un rapport sexuel consenti, selon lui, mais il a tout de même été mis en examen pour viol également. Des analyses complémentaires sont nécessaires pour savoir s'il y a eu contrainte, selon les informations de franceinfo.
Le corps de la victime a été retrouvé dans une zone boisée indiquée par le suspect aux enquêteurs. Des traces de sang ont été retrouvées dans le véhicule et dans la chambre de l'ouvrier agricole. Des analyses ADN sont en cours.
Arthur BOUSQUET
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