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Vaccin contre le Covid19, sauveteur ou malheur ?

Dernière mise à jour : 8 déc. 2020

Clermont-Ferrand, le 2 décembre 2020.



La pandémie de COVID-19 est à son paroxysme dans le monde entier aujourd’hui. Des efforts colossaux ont été déployés par des experts du monde entier afin de fabriquer un vaccin sûr et efficace. Or, des questions se posent : ce dernier sera-t-il le sauveteur tant attendu qui nous permettra enfin d’enlever nos masques et de retrouver une existence quasi-normale ? Ou n’est ce autre qu’une course aux vaccins, à caractère économique voire géopolitique ?


Avril 2020. La Maison Blanche lance l’opération intitulée « Warp Speed » ou « Au-delà de la vitesse de la lumière ». Le pays ne participe pas aux levées internationales de fonds et « joue perso », accordant à plusieurs reprises des fonds à un bouquet de projets divers, visant à trouver, au plus vite bien entendu, un vaccin. En cas d’efficacité établie, les Etats-Unis recevront la priorité des premières doses. Sur ce, la société américaine Moderna déclare que son vaccin est efficace à 94,5%.


De son côté, l’Europe, notamment la Commission Européenne s’engage à mobiliser des ressources afin de mettre au point, dans un délai de 12 à 18 mois, un vaccin, sans que cette durée saturée ne compromette l’efficacité et la qualité du traitement établi. Dans sa stratégie de vaccination contre le coronavirus, l’UE fait face à deux défis :

- La garantie d’investissement majeurs hâtifs convoitant la réduction de risques quelconques relatifs au processus de fabrication, avant même le commencement des essais cliniques.

- La fourniture de matières premières fondamentales pour le lancement de la production dès la clôture des essais cliniques et même plus tôt.


Cette stratégie ambitionne de produire des quantités suffisantes de vaccins tout en attestant leur innocuité et leur efficience, et en sauvegardant l’accès intègre au traitement de la population en un temps opportun et à prix accostable.

L’Américain Pfizer et l’Allemand BioNTech annoncent début novembre que leur vaccin déployé simultanément est efficace à 95%.


En Russie, le vaccin intitulé Sputnik V, à la nomenclature tellement proche du satellite Soviétique de 1957, et développé par le centre de recherches Gamaleïa de Moscou, semble faire preuve d’une action exorbitante, qui atteint les 91% après l’administration de sa seconde dose. Ses essais cliniques ont été approuvés en Inde, en Biélorussie, au Venezuela et aux Émirats arabes unis. Apparemment, le vaccin s’administre en deux fois et son coût sera inférieur à 10$ par injection pour les marchés étrangers.


Avec plusieurs candidats déjà en avance, qui remportera cette bataille mondiale au nom de l’humanité ? Des réponses seront-elles trouvées aux questions les plus pertinentes ? Qui sera vacciné en premier ? Le personnel médical, les personnes à risque, les plus vulnérables ou les plus âgées ? Quels pays ? Qui va payer les vaccins de ceux qui ne bénéficient pas d’assurance ou n’ont pas les moyens de se les procurer eux-mêmes ? Comment vacciner (possiblement à deux reprises) 1 milliard de personnes en Inde et en Afrique ? Que faire de celles et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner ? Comment combler ces inégalités si profondes qui nuisent au bien-être de la population dans un contexte où la contagion est aussi extrême ?


Ne mettons pas la charrue avant les bœufs. La priorité actuelle reste de dépister un antidote percutent. D’ici-là, gardez vos masques, lavez-vous les mains régulièrement, et passez un très joyeux Noel. Tout en restant confinés à la maison, bien évidemment.




Source : futura-sciences.com


EL KHOURY CARINE

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