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Selon un sondage récent, 60% des jeunes entre 18 et 25 ans ont déjà été victimes de cyberharcèlement

Vie étudiante


Ce sondage est tombé le 8 novembre et a révélé des données terrifiantes : 60% des jeunes ont déjà été les victimes de cyberharcèlement, la moitié d’entre eux ayant déjà pensé à l’idée de se suicider.


Selon un sondage publié par l’association e-Enfance qui répond au 3018, numéro national pour les victimes de violences numériques, près de 2/3 des jeunes ont déjà subis du cyberharcèlement conduisant ces derniers à penser à l’inimaginable : le suicide. Insultes ou moqueries, partage de photos sans le consentement de la personne concernée, le cyberharcèlement a parfois des conséquences désastreuses sur la santé physique et mentale des victimes : 69% d’entre elles déclarent avoir subi des insomnies, des troubles de l’appétit ou ressenti du désespoir et 49% disent avoir pensé au suicide. A noter que la majorité des victimes ont été confrontées au cyberharcèlement pour la première fois avant 21 ans.


L’étude ne permet pas de définir un profil type de victime, elle révèle toutefois qu’un peu plus d’hommes, de non-diplômés, inscrits sur un plus grand nombre de réseau sociaux et à des jeux en ligne sont concernés. Cette étude a été réalisée entre le 18 mai et le 3 juin de cette année par l’institut Audirep auprès d’un échantillon représentatif de 1209 jeunes âgés de 18 à 25 ans. L’étude démontre que les plateformes les plus utilisées sont celles où l’on dénombre le plus de signalements pour du cyberharcèlement, notamment l’application Tik Tok.


Le numéro d’appel 3018, qui a pour vocation d’accompagner toutes les jeunes victimes de cyberharcèlement, a connu cette année une hausse des cas traités : près de 25 000 à fin septembre 2022 contre 19 000 sur l’ensemble de l’année 2021. L’autre numéro d’écoute et d’aide d’urgence sur le harcèlement, le 3020, qui s’adresse aux familles et victimes d’une situation de harcèlement scolaire entre élèves, a également connu « une nette progression des appels traités » cette année, a indiqué la directrice générale de l’association EPE-IDF (Ecole des parents et des éducateurs d’Ile-de-France). Les cas traités pour ce numéro, provenant majoritairement de parents (avec un fort taux d’appels pour des élèves de CM1, CM2, 6e et 5e), se sont élevés à 22 000 à fin septembre, contre 17 000 sur l’ensemble de l’année 2021, a-t-elle précisé.


Melody LEPLAT



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