La nouvelle vient de tomber ce jeudi 21 octobre. La mairie de Clermont-Ferrand estime bon de rendre gratuit pour tous, l’accès aux transports en commun sur l’agglomération clermontoise les week-ends. Cette expérimentation s’appliquera à partir du 4 décembre prochain, et ce, pour 2 ans.
Enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
Monsieur Olivier BIANCHI, maire de Clermont-Ferrand affirme qu’il s’agit d’une « mesure sociale, écologique » et poursuit en expliquant qu’ils « la présenteront lors du prochain conseil municipal et prochain conseil métropolitain ».
La métropole de Clermont-Ferrand n’est pas la seule à avoir envisagé ce dispositif. Rouen a déjà franchi le pas en septembre 2020. Grâce à cette expérimentation, la fréquentation des transports le samedi a connu un bond de « 30% de plus » par rapport à la semaine. Cela laisse entendre que cette mesure pourrait attirer également de nouveaux usagers à Clermont-Ferrand. Si ces deux métropoles ont fait le choix d’une gratuité le week-end pour tous, Montpellier, elle, a décidé de rendre l’accès gratuit aux – de 18 ans et aux + de 65 ans en vue de la gratuité totale pour 2023. La gratuité sur l’agglomération clermontoise les week-ends, concernera quant à elle, 23 communes au total.
Par ailleurs, il s’agit de renforcer le pouvoir d’achat des familles. De nos jours, de nombreuses familles se privent d’utiliser les transports dans le but d’économiser. Ce dispositif de gratuité est alors le bienvenu pour toutes ces personnes en situation de précarité.
L’enjeu environnemental est au cœur du débat. Rendre les transports gratuits est une solution, incitant les usagers « à laisser de côté la voiture » souligne le maire. De cette façon, la ville de Clermont-Ferrand a bien compris que le défi actuel est de lutter contre le réchauffement climatique, réduire la pollution sonore et améliorer la qualité de l’air en encourageant les changements de comportements, sans pour autant pénaliser les plus précaires.
Le week-end, est-ce suffisant ?
Sur la toile, les internautes sont plus dubitatifs quant à cette mesure. La question récurrente est : « Pourquoi ne pas rendre les transports gratuits en semaine ? ». Si cette interrogation est légitime pour les personnes empruntant bus, tram et transports à la demande en semaine, tels que les salariés, étudiants et autres ; ce dispositif n’en reste pas moins coûteux : 2,1 millions d’euros par an, répartis entre métropole, ville de Clermont, et SMTC.
Autre point crucial : « Est-ce que les abonnements T2C annuels ou mensuels seront revus à la baisse suite à ce choix ? ». Ce questionnement fait peur aux usagers abonnés à T2C ayant peur de « payer » la gratuité.
DELAIR Ophélie.
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