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Madrid : deux militantes écologistes se collent la main sur des cadres des tableaux de Goya.

Dernière mise à jour : 14 déc. 2022

Samedi dernier, deux militantes se sont collé la main sur les cadres de tableaux du peintre Goya au musée du Prado à Madrid. Une nouvelle action dans le but de médiatiser le réchauffement climatique. Le ministre espagnol de la culture la qualifie d’« injustifiable ».

 

Les deux peintures en question étaient “La Maja nue” et “La Maja vêtue”, deux des plus connues de Goya. Le musée a déclaré dans un communiqué qu’elles n’ont pas été endommagée.


Contactée par l'AFP, la police espagnole a indiqué avoir interpellé et placé en garde à vue les deux militantes. Ces activistes font partie du collectif “Futuro Vegetal”, affilié au collectif Extinction rebellion ont tagué “+1,5°C” entre les deux tableaux de Goya.


Des vidéos ont été mises en ligne par Extinction rebellion. On y voit les deux jeunes femmes, vêtues de t-shirts noirs, sortir de la colle de leurs vêtements puis se coller la paume des mains sur le cadre des tableaux, avant de s'adresser aux visiteurs.


Certains d'entre eux leur répondent, en leur criant "dehors!". Des agents de la sécurité du célèbre musée madrilène interviennent, en demandant aux personnes présentes d'arrêter de filmer la scène.


Extinction rebellion a revendiqué l’action de “protestation” dans un communiqué face à "la hausse de la température mondiale, qui va provoquer un climat instable avec de graves conséquences sur toute la planète".


Les politiques actuelles "nous conduisent à une augmentation de 2,5ºC, ce qui signifie une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements météorologiques extrêmes", a dénoncé ce collectif écologiste adepte de la désobéissance civile.


- "Vandalisme" -


L'action des deux militantes a été dénoncée par le gouvernement espagnol. Cet "acte de vandalisme" produit "un rejet généralisé": "il n'y a aucune cause qui justifie de s'attaquer au patrimoine de tous", a estimé sur Twitter le ministre de la Culture Miquel Iceta.


Le musée du Prado a aussi condamné l’action des manifestantes dans son communiqué.

Ce n’est par la première action de ce type. Depuis quelques semaines dans divers musées de villes d’Europe, d’autres activistes manifestent de cette manière.


Au début du mois, deux militantes de "Last Generation" avaient ainsi répandu de la purée de pommes de terre sur la vitre protégeant la toile de Claude Monet "Les Meules", au musée Barberini de Potsdam, en Allemagne.


Des militants se sont également collés sur la vitre protégeant la "Fille à la perle" de Johannes Vermeer dans un musée aux Pays-Bas. D'autres ont jeté de la soupe sur celle qui protégeait les "Tournesols" de Vincent van Gogh à la National Gallery de Londres.

Ces actions s’inscrivent dans le contexte de la COP 27 sur le climat, en Egypte, où 120 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à partir de dimanche.



"Le Rémouleur" de Goya


Clothilde DEWANCKER-NOEL


 
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