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Les transports en commun gratuits les week-ends à Clermont-Ferrand

C’est la nouvelle mesure votée en majorité au sein de la SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Communs) ce jeudi 21 octobre. Elle a été annoncée par Olivier Blanchi, maire de la ville, sur Twitter ainsi que par François Rage, président de la SMTC. Cette mesure est issue du manifeste des rencontres citoyennes de la mobilité de 2016, et elle fût par la suite, transformée en promesse de campagne du maire de Clermont-Ferrand, Olivier Blanchi. Elle prendra effet le samedi 4 décembre prochain pour une durée de 24 mois minimum.


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Une initiative sociale, économique et écologique


Ce sont les termes utilisés par le maire et le président de le SMTC, François Rage. En effet, la gratuité des transports en commun à été décidée dans le but : d’attirer de nouveaux usagers, favoriser les transports en commun à la voiture et par conséquent, limiter la pollution de l’air et les nuisances sonores.


De plus, cette décision fait écho au projet de restructuration du service de transports en commun initié par la métropole et le SMTC : Inspire, qui devrait voir le jour d’ici 2025 et ainsi envisager cette fois-ci, une gratuité totale en plus d’un réseau plus écologique et performant.


Cette initiative fait également écho aux autres problématiques de la mobilité Clermontoise, notamment avec : la promotion de la pratique du vélo via la création de nouvelles pistes cyclables et des vélos en libre service Cvélo mais aussi, le mise en place des 30km/h au sein de l’agglomération.


2,1 millions d’euros par an

C'est le coût estimé de cette action partagé entre la CAM, la ville de Clermont-Ferrand et le SMTC, soit 700.000 € chacun. Ce chiffre comprend le coût sur une année de « la non-vente des tickets, l'organisation des services et la non-augmentation des tarifs en 2022 » précise François Rage.



Une initiative de plus en plus répandue


Aujourd’hui, plusieurs villes proposent également la gratuité des transports en commun soit totale ou partielle. C’est le cas notamment de la ville de Dunkerque, la bonne élève à l’origine de cette initiative. En effet, la ville a opté pour les transports en commun gratuits les week-ends en 2015 avant de passer à une gratuité totale en septembre 2018. Et elle n’est pas la seule, selon l’Observatoire en 2019, 35 villes françaises sont passées aux transports en commun 100% gratuits.


Cependant, la grande majorité des villes proposant les transports en commun gratuits ne le proposent que de manière partielle : les week-ends ou au moins de 18 ans. Parmi ces villes ont peut compter : Rouen, Nantes, Montpellier, Lille, Strasbourg, Paris et bientôt Clermont-Ferrand.


Cette gratuité partielle peut se justifier par la complexité de mettre en place un réseau totalement gratuit de manière immédiate, notamment pour le coût que cela représente mais aussi par les contraintes techniques. La gratuité partielle permet bien souvent de tester la mise en place mais également, d’améliorer et d’augmenter le nombre de bus, tram etc. On peut donc, espérer que la métropole Clermontoise passe elle aussi un jour à la gratuité totale.



 

Romain Couzigou

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