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Initiative en faveur des étudiants : le revenu minimum étudiant.


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Alors que la récente pandémie de Covid-19 est venue accentuer et mettre en lumière la précarité étudiante ainsi que l’augmentation du coût de la vie étudiante, certaines communes ont décidé de venir en aide à leurs étudiants.


Mais alors, le revenu minimum étudiant c’est quoi ?

Le revenu minimum étudiant c’est une aide financière octroyée par quelques communes, qui vise à apporter un soutien au budget annuel des étudiants résidents.


Cette aide varie selon les communes et peut s’élever jusqu’à 1680 €/an.


Le montant et les conditions d’obtentions de cette aide restent propre à chaque commune :

-avoir le baccalauréat

-être étudiant dans l’enseignement supérieur

-avoir moins de 25 ans

-résider depuis plus d’un an dans la commune

-s’engager à participer à la vie locale



Quelles sont les communes qui proposent cette aide ?


Les communes proposant cette aide sont généralement petites ou moyennes et de tout bord politique. La commune de Chenôve (banlieue de Dijon) met en place cette aide financière depuis 1989. Depuis, de nombreuses communes suivent le même exemple.


En voici la liste complète :

-Champagne au Mont d’Or (69)

-Genay (69)

-Chenôve (21)

-Montbard (21)

-Semur-en-Auxois (21)

-Nogent-sur-Seine (10)

-Saint-André-les-Vergers (10)

-Dunkerque (59)

-Panazol (87)

-Plougastel-Daoulas (29)

-Petit-Couronne (76)


Il est possible de constater à travers cette liste que, bien souvent, ces communes appartiennent à la périphérie de plus grandes villes où la concentration d’établissements supérieurs est plus forte. On a par exemple Chenôve avec Dijon, Champagne au Mont d’Or et Genay avec Lyon, Petit-Couronne avec Rouen ou encore Plougastel-Daoulas avec Brest.



Un espoir pour le futur.


On le sait, cette problématique du niveau de vie étudiant n’est pas nouvelle. Heureusement, certaines communes l’ont bien comprises, à l’image de Chenôve précurseur du mouvement. Cependant, cette initiative ne touche aujourd’hui que de petites communes et ne concerne par conséquent qu’une minorité d’étudiants français.


Malgré tout, on peut imaginer que cela puisse inspirer et ainsi, se produire dans le futur à plus grande échelle. Dans de plus grandes villes étudiantes, comme Clermont-Ferrand par exemple, où le niveau de vie y est plus cher et en constante augmentation depuis de nombreuses années.


 

Romain Couzigou

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