INTRODUCTION :
Le monde de l’information et de la communication évolue vers les systèmes en ligne. Leurs avantages sont incomparables : grande flexibilité pour l’apprenant, possibilité de suivre les cours à partir de ce choix ou n’importe quel autre point du globe. Toutefois, le e-learning n’est pas une panacée, les problèmes ne manquent pas. La crise sanitaire et le bouleversement des modes de transmission du savoir ont revelé des difficultés particulières. Ces problèmes sont ente autres : l’ennuie des cours en ligne, la fracture numérique, les difficultés techniques, l’isolement, le désintérêt des étudiants.
L’ennui des cours en ligne : Mettre son réveil, se lever, allumer son ordinateur et suivre un cours en ligne, voila un exercice qui s’est revelé difficile pour beaucoup d’étudiants. L’une des plus grandes difficultés rencontrées par le monde universitaire pendant la crise de la covid-19 a été la continuation des cours en ligne. Pour des étudiants peu preparés, la concentration devant son ordinateur n’était pas gagnée. En même temps, entre netflix et un grand match, un cours en ligne n’a pas toujours la meilleure cote.
La fracture numérique : Les inégalités d’accès aux technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont longtemps été envisagées comme fracture nord-sud. La généralisation des cours en ligne a mis en évidence les insuffisances de la couverture numérique dans plusieurs pays développés. En France, dans des provinces et communes moyennes, on a remarqué le phénomène de zone blanche. Nous avons des témoignages d’amis qui ont quitté le centre ville pour rejoindre leurs familles dans des villages et bourgades peu desservis en internet ce qui rendait le suivi des cours en ligne impossible.
Les difficultés techniques : Pour certains étudiants, les cours en ligne les ont surtout confrontés à des difficultés techniques jusque-là méconnues. Les difficultés rencontrées sont de divers ordres, notamment : les difficultés d’accès à l’outil informatique et les difficultés d’accès aux plateformes en ligne. S’agissant de l’outil informatique, le e-learning a mis en exergue l’impossibilité pour beaucoup d’étudiants d'avoir un ordinateur portable. En ce qui concerne l’accès aux plateformes en ligne, la pluralité de sites, applications et plateformes de partage de fichiers et de cours n’a pas facilité l’accès aux cours à des étudiants peu familiarisés aux supports électroniques. Entre suivre son cours sur Zoom, participer à la réunion sur Teams et échanger avec ses collègues sur watshApp ou messenger, beaucoup ont perdu le nord / le fil de l’actualité.
Absence de chaleur humaine (isolement) : Les cours ne résument pas la vie universitaire et c’est bien heureux !!! La vie d’étudiant c’est aussi les resto universitaires, les petits échanges à la caféteria, les échanges houleux dans les couloirs etc, et ça, les cours en lignes ne peuvent l’offrirent, au contraire le e-learning nous a volé la convivialité, l’énergie bref la VIE d’étudiant. Derrière son petit ordinateur, l’étudiant était à la merci de l’isolement, de la mélancolie, voire du coup de blues.
Le desintérêt des étudiants : A travers les cours en ligne , les étudiants sont devenus paresseux , déjà , ils ont du mal à se réveiller le matin , on note également , le manque de concentration sur certains d’entre eux qui n’hésitent pas à délaisser le cours pour vaquer dans d’autres préoccupations. Du constat général, les cours en ligne mobilisent rarement la moitié de l’effectif total d’étudiants inscrits.
Toutefois, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Au-delà de ce tableau sombre, il faut relever que les cours en ligne ont développé chez beaucoup d’étudiants les facultés et surtout l’interêt de suivre les cours en ligne. Les cours, les Moocs et Webinaires sont sans doute le coté positif de ce marasme vécu entre quatre murs.
Conclusion : Peu ou pas du tout préparés, les cours ont ligne en ont sans doute rajouté à la galère des étudiants. Les étudiants ont été livrés à des difficultés diverses et variées. Toutefois, on peut dire que la résilience étudiante aura survécue. Notre génération a vécu sa crise, et sa capacité de se réinventer.
Isabelle Irène MANTOUCK
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