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Donald Trump candidat aux présidentielles 2024, peut-il de nouveau être à la tête des Etats-Unis ?

Donald Trump, pour sa candidature, reprend le même chemin qu’en 2015/2016, il se dit contre les élites et s’aide de la crise actuelle pour avoir le plus de personnes dans son camp. Mais avec la déception des midterms, les républicains ne semblent pas être les favoris.


Pénétrer dans Mar-a-Lago se révèle un brin décevant. On ne voit rien, ou si peu. Des palmiers alignés comme des cure-dents, des courts de tennis vides, beaucoup de personnel affairé. Impossible de dévier du parcours restreint pour les journalistes, venus assister en nombre, mardi 15 novembre, à la « grande annonce » de Donald Trump : sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.


Impossible, donc, de s’approcher du cœur de la résidence floridienne de l’ancien président, là où la police fédérale (FBI) avait saisi des dizaines de cartons de documents classifiés, début août. Mais le choix même de ce décor trahit une forme de réclusion, de classicisme qui est tout le contraire de la transgression, sève originelle du trumpisme.

C’est dans la salle de réception aux dorures et aux frises invraisemblables, sous le haut plafond illuminé par les projecteurs et des lustres en cristal, que le « roi MAGA » – puisqu’il s’est surnommé ainsi, du nom de son mouvement Make America Great Again – est monté sur scène, entre des colonnes de marbre. Une douzaine de drapeaux américains dans son dos. Donald Trump a tenté de recréer l’alchimie de son ascension originelle, celle de 2015-2016 : un homme contre les élites, portée par une Amérique délaissée et méprisée.


D’alchimie, il n’y eut guère, devant un public de la haute société, endimanché, et bien moins intense que celui des meetings. « Le déclin de l’Amérique nous est imposé par Biden et les lunatiques d’extrême gauche qui conduisent notre gouvernement dans le mur », a expliqué Donald Trump. Sans allusion directe à ses rivaux potentiels au sein du Parti républicain, il a toutefois prévenu que la restauration de la grandeur américaine ne pouvait être confiée à n’importe qui.


Nicolas CARUCCI

 
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