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Des travaux d’intérêt général pour les “parents défaillants”



Des travaux d’intérêt général pour les “parents défaillants”: l’annonce de la Ministre des Solidarités et des Familles


Ce dimanche 10 Décembre, la ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé a annoncé la réalisation de travaux d’intérêt général pour les “parents défaillants”, ainsi qu’une contribution financière. Ces mesures ont notamment pour cibles les parents d’enfants reconnus lors des émeutes à la suite de la mort de Nahel en juin dernier. La ministre a également ajouté dans l'édition du dimanche de La Tribune que ces “parents défaillants” pourraient faire l’objet d’amendes. Cela, s’ils ne se présentaient pas aux audiences concernant leurs enfants ou bien si ceux-ci étaient reconnus coupables de dégradations.


La ministre rejette l'idée de proposer un guide détaillé, soulignant l'absence d'un tel manuel. En évoquant les mères de famille étant intervenus pendant les émeutes de juin pour récupérer leurs enfants, Aurore Bergé insiste sur l'importance de ne pas restreindre l'attention portée à la parentalité aux seules crises. Elle exprime également des inquiétudes concernant l'absence des pères, remettant en question leur rôle souvent cantonné à celui de source financière du foyer. Elle critique également la normalisation du fait que les femmes assument seules certaines responsabilités envers les enfants. Pour l'instant, aucune mesure spécifique n'est annoncée pour remédier à cette absence paternelle.


Aurore Bergé affirme vouloir travailler avec les parents, et non pas contre eux ou sans eux ainsi que, vouloir restaurer l’autorité parentale. Elle entame ce lundi 11 décembre, un ‘Tour de France de la Parentalité’ afin d’informer et de s’informer au plus près des concernés par cette mesure. Celle-ci s’inscrit dans la continuité de la politique de renforcement de l’ordre Républicain du gouvernement d’Emmanuel Macron. Cependant, elle se trouve également à l’opposé du principe responsabilité civile personnelle ce qui demanderait un changement dans le code pénal. De plus, si appliquée, la mesure poserait objectivement un accroissement des difficultés qu’elle cherche à contrer. La ministre Aurore Bergé indique rechercher des dispositifs à mettre en place en collaboration avec la Première Ministre Elisabeth Borne.


Lisa Becque


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