Depuis l’annonce du confinement dû au Covid-19 et la fermeture des universités en France, certains étudiants étrangers sont rentrés chez eux. Mais beaucoup sont restés. Souvent inquiets pour leurs familles, ils essaient néanmoins de continuer à étudier et luttent contre la solitude.
Le confinement est vécu de façon très différentes d’une personne à l’autre : l’ennui, l’inquiétude, le stress face à l’inconnu de la situation sont autant de facteurs ayant une incidence sur le moral des étudiants. Un grand nombre se retrouve en situation précaire : logement exiguë, solitude, éloignement de la famille, manque de ressources financières…
Cette première quinzaine de confinement a déjà été une grande source d’angoisse, en premier après la prise de connaissance des premières directives provenant du Ministère de l’Enseignement supérieur qui invitaient les étudiant·es étrangèr·es à rentrer dans leur pays. Suite à cette annonce obligatoire mais néanmoins des plus soudaines, le nombre d'étudiants étrangers livrés à eux mêmes n'a fait qu'augmenter de manière exponentielle.
Ces mêmes étudiants doivent donc faire face à des situations inédites auxquelles ils n'avaient pas été préparés. Parmi ces situations on retrouve la surcharge administrative ( dans une langue que l'on ne maîtrise pas forcément ), les problèmes mentaux que peut amener la solitude ou encore plus généralement le manque de ses proches ou la surcharge de travail.
La deuxième vague de confinement ayant eu lieu début Novembre n'a fait qu'aggraver la situation des étudiants 0 à travers le monde, c'est une impression de déjà vu inévitable pour un bon nombre d'étudiants. En attendant de nouvelles directives, les étudiants se serrent les coudes et font face à cette crise.
Artus CAPOUL
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