Le jury composé de 2000 lycéens a attribué jeudi 24 novembre le prix Goncourt au journaliste franco-libanais pour son roman. Il y propose une réflexion sur la famille, l’immigration et évoque le Liban de ses parents.
Sabyl Ghoussoub est un journaliste franco-libanais qui s’occupe de la chronique littéraire du quotidien libanais francophone l’Orient-je-Jour. Son roman faisait partie des quatre finalistes du prix Goncourt des lycéens avec Liens artificiels de Nathan Devers, Sa préférée de Sarah Jollien-Fardel et La Petite Menteuse de Pascale Robert-Diard. L’année dernier Clara Dupont-Monod était la lauréate pour S’adapter.
« Le mauvais lycéen que j’étais devrait remercier les merveilleux lycéens que vous êtes. Ce prix est un énorme honneur », a réagi Sabyl Ghoussoub en visioconférence jeudi 24 novembre.
Dans son roman, Sabyl Ghoussoub parle de l’arrivée en France en 1975 de ses parents qui ont fui le Liban, à l’époque en guerre. Beyrouth-sur-Seine apparait comme une célébration de la famille de l’auteur. « Ce livre c’est un hommage à mes parents, aux exilés de la guerre, je pense beaucoup aux vivants. C’est une belle histoire personnelle qui va bien au-delà de l’histoire de mes parents et je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix ».
-Un prix décerné par des lycéens-
Le prix Goncourt des lycéens est né en 1988 à Rennes et est organisé à la fois par la FNAC et le ministère de l’Education nationale. On l’appelle souvent le petit frère du prix Goncourt. Il permet à un jury de 2000 lycéens de découvrir la littérature contemporaine et leurs goûts littéraires. Cette année, en tout cinquante-cinq lycées participaient.
Clothilde Dewancker-Noël
25/11/2022
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