Beaucoup d'étudiants décident de vivre dans des cités universitaires, que ce soit par envie de socialisation, pour causes de limitations financières ou pour on ne sait quelle autre raison. Car oui, la cité universitaire est probablement le logement le moins cher à la disponibilité des étudiants. Il est sans conteste que le seul moyen de payer moins est probablement de rester vivre chez ses parents, mais « quand on devient grand », on y réfléchit quand même à deux fois.
En cité universitaire, vous aurez beaucoup de voisins, étudiants, tout comme vous, et il y à même de fortes chances d’en trouver faisant parti de votre promotion, ou certains autres qui partageront au moins des centres d’intérêt avec vous. Se faire des amis ne pose donc pas trop de problèmes, même si comme partout il y aura des gens peu fréquentables ou que l'on préférera éviter. Et ça, c'est difficile, car vous vivrez dans un appartement de petite taille vous contraignant à partager avec les autres locataires certains espaces jugés comme sensibles : comme la cuisine ou des fois même les sanitaires et la salle de bain. Il va donc vraiment falloir s'organiser avec les autres résidents de la cité pour ne pas se marcher sur les pieds.
Un règlement strict mais nécessaire :
Vous aurez donc plein de voisins étudiants plus ou moins dans la même tranche d’âge que vous.Le problème étant, comme vous devez sans doute le savoir, beaucoup de monde au même endroit, et bien ça fait beaucoup de bruit, surtout que, ce n’est pas une légende, les étudiants aiment souvent faire la fête. Avant la période du COVID on pouvait compter une soirée étudiante chaque jeudi à Clermont Ferrand. Mais pas de panique, dans une cité universitaire, les soirées, elles sont surveillées. Vous devrez vous accommoder à des règles de vie en communauté qui, ne vous en déplaise, sont similaires dans toutes le cités universitaires.
Les règles de vie en cités universitaires tournent autour de principes élémentaires : le respect du matériel, en évitant bien sur toute dégradation et en se dispensant de salir les parties communes, car oui, si pour certains cela peut paraître logique, pour d'autres ces limitations seront difficiles à respecter. Il en va de même pour l’heure à partir de laquelle plus aucun bruit n’est toléré dans la résidence, car on a beau être jeunes, mais le sommeil, c’est sacré. Les amateurs de soirées n'ont donc pas d'autre choix que d'aller dans un bar ou autre local approprié à la soirée ou encore de se rendre chez un ami qui ne vit pas dans la cité universitaire et qui ouvrira ses portes au fêtards du jeudi soir.
Le non respect de ces règles entraîne des conséquences plus ou moins graves, allant d'un simple avertissement (si c'est la première fois et que c'est une infraction mineur au règlement), jusqu'à l'exclusion définitive de la cité universitaire.
Par Heiko Niem
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