Étudier à l’étranger devrait être un privilège à la portée de tout le monde. Ce n’est pas qu’une expérience d’étude mais c’est une véritable mise à l’épreuve et en quelque sorte un voyage d’introspection.
Aujourd’hui, c’est devenu courant chez les jeunes de partir à l’étranger car cela semble être un véritable atout sur le CV mais aussi une façon d’exprimer l’envie de découvrir et de vivre une expérience formidable ! Sortir de sa propre confort zone ce n’est pas une démarche très simple et se retrouver à des milliers de kilomètres de son cadre de vie d’origine peut être vu comme un frein. Mais étudier à l’étranger amène de multiples bénéfices comme pratiquer une langue différente de celle maternelle de manière régulière et assidue, et je vous assure que cela n’a rien à voir avec le seul apprentissage scolaire. On peut apprendre à se débrouiller seul, dans un environnement où l’on est confronté qu’à nous même, surtout au début de l’expérience, et on doit seulement agir pour réussir. Étudier à l’étranger vous permet de devenir plus indépendant et c’est un grand aspect positif pour votre future vie professionnelle. L’aspect le plus important de cette expérience est de pouvoir se nourrir, s’immerger complètement dans une culture différente que celle qu’on connaît. En allant à l’étranger, vous pouvez découvrir un nouveau goût de vivre, le tout, en enrichissant vos connaissances culturelles.
Je suis Sara Tounesi et je vais vous partager dans cet article mon expérience de jeune fille qui a quitté son nid à la découverte de la vie étudiante à Clermont-Ferrand. Mais tout d’abord, on va faire un petit pas en arrière. En Italie, l’université n’est pas aussi accessible qu’en France. Pas de Crous ou pas d’avantages particuliers comme la bourse sur critères sociaux. Attention, il y a aussi des points positifs, ne vous méprenez pas, mais ce n’est pas le sujet de cet article. Avec mon contexte familial et économique, j’ai donc décidé de partir à la conquête de la Gaule. Je me suis inscrite à l’Université Clermont Auvergne. L’établissement propose différents ateliers, cours intéressants ou activités sportives afin d’occuper notre temps libre après nos journées en amphi. Pour y participer, il suffit de ne pas manquer les mails sur Zimbra (tout étudiant, une fois inscrit à l’UCA, possède sa boîte mail universitaire, don’t worry ce ne sont pas des clubs exclusifs).
À Clermont-Ferrand, il existe une véritable communauté d’Italiens quittant leur pays. La frontière, non loin de là, est sûrement l’un des motifs pour lesquels la ville accueille autant d’Italiens sur son territoire. Il faut aussi reconnaître qu’un autre de ces motifs, c’est la Société Dante Alighieri que vous pouvez retrouver au 10 rue du Bon Pasteur à Clermont-Ferrand. C’est une association culturelle italienne d’apprentissage de la langue et de promotion de la culture du pays. Son objectif est de faire rayonner la langue, la littérature et la civilisation italienne en dehors de toute appartenance politique ou religieuse. Beaucoup d’Italiens, mais aussi de Français, rejoignent ce comité et participent à des activités différentes mais toutes intéressantes, à partir de cours d’italien ou d’ateliers dédiés aux enfants, mais également de rencontres culturelles avec des écrivains ou des expositions de photographies.
Une autre façon pour vous de rencontrer d’autres Italiens ou d’avoir des conseils et des recommandations utiles, c’est de s’inscrire au groupe Facebook nommé « Italiani à Clermont-Ferrand ». Au tout début de mon séjour clermontois, ça a été grâce à ce groupe que j’ai pu avoir de bons renseignements sur toute la partie administrative pour le changement de résidence. Vous pouvez aussi y trouver des soirées organisées ou des annonces de postes de travails.
Il ne faut absolument pas oublier l’un des grands plaisirs des Italiens : la gastronomie. Les restaurants italiens ne sont pas comparables aux orignaux bien évidemment, mais on peut retrouver de bonnes imitations de spaghetti alla carbonara ou d’une simple pizza margherita chez La Grande Botte à des prix convenables (facilement accessible, descendez à l’arrêt de Tram « Montferrand La Fontaine »).
Donc, si vous avez des doutes, quitter ou pas votre cara Italia, prenez en considération qu’à Clermont-Ferrand vous pourrez vous sentir chez vous dans vos moments de nostalgie.
Sara TOUNESI
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